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Laurent GUIGUE

A propos

Du Groenland à l'Indonésie, de la Mongolie à la Patagonie, sur la terre ferme, sous l’eau et parfois dans les airs, Laurent Guigue est guidé par la curiosité, le besoin de découvrir et partager les merveilles du monde. Chaque image est le fruit d'une intention artistique, d'une recherche minutieuse et d'un profond engagement envers son sujet qu'il soit humain, paysage ou animal. Lorsque l’image numérique envahit tous les espaces, Laurent Guigue crée une connexion « intime » entre l'observateur et ses tableaux photographiques... Le tirage d’art comme source d'émerveillement, remède à la surabondance digitale. L’explorateur insatiable saisit l’âme de ses sujets aux 4 coins du monde pour les confier à la matière et au temps, offrande de beauté et invitation à un pas de côté.

Les mots de l’auteur

Mon plus grand plaisir est de découvrir le monde à travers la photographie... Immortaliser son spectacle permanent, son art de la scène, ses lumières, les couleurs qui m’entourent. Je veux montrer au plus grand nombre la beauté de notre planète, la complexité de ses détails, la simplicité de ses traits, la douceur ou la brutalité de ses instants de vie. Témoigner de sa fragilité aussi à travers des paysages qui changent parfois dramatiquement au fil des années. Je vous invite à partager ici mes explorations photographiques...

Interview express

Qu’est-ce qui t’a conduit à la photographie et plus particulièrement à la photographie de paysages ? 

Laurent Guigue : Voyager fait partie de moi, de ma vie, et déclenche toujours la même émotion, y compris pour des destinations que je connais très bien comme l’Islande. C’est ce pays qui m’a véritablement donné goût à la photographie de paysage en 2015. Quand on le connait, on comprend facilement pourquoi il fait tant vibrer les photographes. 

Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ? 

Mon style évolue sans cesse car au-delà des paysages, il y a d’abord le voyage, et je me qualifie davantage comme photographe de voyage, à la recherche d’ambiances, de situations qui me touchent et peuvent toucher d’autres personnes. Mon style va donc souvent s’adapter à chaque pays. En photo de paysage, j’aime restituer une profondeur qui va guider le regard dans l’image, souvent grâce à un objectif grand angle. La pose longue m’attire aussi pour des paysages maritimes et les cascades, car elle apporte une touche de douceur, de rêverie et une vrai dimension artistique.

As-tu des spots photos fétiches ? Des paysages, des ambiances dont tu ne te lasses pas ?

Vous l'aurez compris, sans hésiter : l’Islande. Même si ce pays s’est un peu transformé en usine à touristes, il recèle tant de pépites méconnues et offre une nature si « brute » qu’on ne peut pas s’en lasser, aussi bien en hiver avec ses grottes de glace, ses aurores boréales et ses cascades gelées, qu’en été avec les macareux et le soleil de minuit qui procure au photographe des moments incroyables. Et je ne parle même pas des volcans ! Ce pays c'est comme une autre planète et je sais pourquoi j’y retourne si souvent !  

La photo pour toi, c’est un art, une passion, une façon d’être au plus près de la nature, un témoignage … ? 

Tout ça à la fois. La dimension artistique pour la photo de paysage n'arrive évidemment qu'après avoir intériorisé la beauté qui nous entoure. Il faut savoir regarder sans passer par le viseur d’un appareil photo, comprendre la nature et s’approprier les lieux. Je ne peux pas arriver sur un site, sortir mon appareil, prendre quelques photos et m’en aller sans me retourner. Bien entendu, photographier est pour moi également une forme d’hommage, de partage et de témoignage de la beauté du monde.

Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo de paysage ? 

Les fondamentaux sont une composition étudiée et une image nette !
Comprendre comment fonctionne la lumière, où et quand le soleil va se lever et se coucher. Arriver en avance pour découvrir un site, ne pas se précipiter et prendre son temps. Ne pas louper LE moment, car il ne se représentera probablement pas deux fois ! Bouger, s’allonger, se mouiller les pieds, bref ne jamais céder à la facilité. Connaître parfaitement son appareil pour pouvoir en ajuster rapidement les réglages le moment venu. Et un dernier conseil : ne jamais (se) mettre en danger. 

Un moment préféré dans ta vie de photographe ? Un shooting exceptionnel, une rencontre… ? 

L’émotion d’un instant photographique n'est pas toujours révélée par l'image réalisée... Une photo peut être moyennement réussie mais représenter un instant fantastique pour le photographe. Pendant l’éruption de Fagradalsfjall fin juillet 2021, le volcan était dans le brouillard. Dépités car il s’agissait de mon dernier jour sur place, j'étais alors parti chercher la lumière ailleurs... Puis dans la soirée, j'ai vu au loin un panache de fumée et quelques lueurs. J'ai sauté sur mon sac photo et j'ai crapahuté dans la lumière du soleil de minuit pour passer la « nuit » à observer le spectacle, alors que je devais partir à l’aube aux Féroé ; il était trop tard pour en faire des photos vraiment remarquables, mais quel moment merveilleux ! Ne jamais se décourager et toujours tenter sa chance ! 

Quels sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories et générations ? 

Ansel Adams est une immense source d’inspiration, mais Daniel Kordan est le photographe contemporain qui m’a vraiment donné goût à la photographie de paysage et m’a permis de comprendre comment penser, dès la prise de vue, à la post-production que je vais réaliser sur mes photos. Cette anticipation est devenue essentielle dans mon processus de travail. Plus près de nous, David Henrot m’étonne toujours dans sa capacité à restituer des paysages d’une grande beauté avec cette atmosphère dramatique et une gestion du clair-obscur toujours saisissante.

WW : Tu aurais aimé faire quoi dans la vie, si tu n’avais pas été photographe ? 

Vétérinaire dans un parc national Africain ? Explorateur ? Ou pourquoi pas organisateur de voyages pour des personnes qui recherchent l’originalité et souhaitent sortir de sentiers battus ?

Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ? 

Oui bien sûr, mais nous n’en avons pas toujours conscience. Tout d’abord il y a une histoire et un travail complexe derrière chaque photo et cela peut rendre cet émerveillement unique. Idem en ce qui concerne le support et la mise en valeur d’une photo : nous consommons tant d’images sur écran, nous zappons si vite que nous perdons de vue la dimension artistique de la photographie et sa capacité à habiller des lieux de vie. Alors si une photo vous plait, faites-la tirer, ne la gardez pas seulement comme fond d’écran, vous ne le regretterez jamais. Je n’oublierai pas l’instant où j’ai découvert le premier tirage Fine Art d’une de mes photos : je n’en croyais pas mes yeux, tout simplement !  

Un dernier conseil pour améliorer notre relation à la nature et notre environnement ? 

Question piège pour un photographe de voyage lui-même confronté à un dilemme : comment continuer à voyager en restant proche de la nature et sans la mettre en danger… Je ne peux qu’humblement inviter chacun d’entre nous, photographe ou non, à faire preuve de bon sens. Prenons le temps d’observer, d’écouter et de profiter respectueusement de ce que la nature nous offre, ne la consommons pas comme un vulgaire produit. La compensation carbone est aussi une partie de la solution, à condition qu'elle ne nous pousse pas à toujours plus d'impact...

Blue diamond, Diamond beach, Islande

Laurent GUIGUE

Coup de cœur

Interview express

Qu’est-ce qui t’a conduit à la photographie et plus particulièrement à la photographie de paysages ? 

Laurent Guigue : Voyager fait partie de moi, de ma vie, et déclenche toujours la même émotion, y compris pour des destinations que je connais très bien comme l’Islande. C’est ce pays qui m’a véritablement donné goût à la photographie de paysage en 2015. Quand on le connait, on comprend facilement pourquoi il fait tant vibrer les photographes. 

Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ? 

Mon style évolue sans cesse car au-delà des paysages, il y a d’abord le voyage, et je me qualifie davantage comme photographe de voyage, à la recherche d’ambiances, de situations qui me touchent et peuvent toucher d’autres personnes. Mon style va donc souvent s’adapter à chaque pays. En photo de paysage, j’aime restituer une profondeur qui va guider le regard dans l’image, souvent grâce à un objectif grand angle. La pose longue m’attire aussi pour des paysages maritimes et les cascades, car elle apporte une touche de douceur, de rêverie et une vrai dimension artistique.

As-tu des spots photos fétiches ? Des paysages, des ambiances dont tu ne te lasses pas ?

Vous l'aurez compris, sans hésiter : l’Islande. Même si ce pays s’est un peu transformé en usine à touristes, il recèle tant de pépites méconnues et offre une nature si « brute » qu’on ne peut pas s’en lasser, aussi bien en hiver avec ses grottes de glace, ses aurores boréales et ses cascades gelées, qu’en été avec les macareux et le soleil de minuit qui procure au photographe des moments incroyables. Et je ne parle même pas des volcans ! Ce pays c'est comme une autre planète et je sais pourquoi j’y retourne si souvent !  

La photo pour toi, c’est un art, une passion, une façon d’être au plus près de la nature, un témoignage … ? 

Tout ça à la fois. La dimension artistique pour la photo de paysage n'arrive évidemment qu'après avoir intériorisé la beauté qui nous entoure. Il faut savoir regarder sans passer par le viseur d’un appareil photo, comprendre la nature et s’approprier les lieux. Je ne peux pas arriver sur un site, sortir mon appareil, prendre quelques photos et m’en aller sans me retourner. Bien entendu, photographier est pour moi également une forme d’hommage, de partage et de témoignage de la beauté du monde.

Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo de paysage ? 

Les fondamentaux sont une composition étudiée et une image nette !
Comprendre comment fonctionne la lumière, où et quand le soleil va se lever et se coucher. Arriver en avance pour découvrir un site, ne pas se précipiter et prendre son temps. Ne pas louper LE moment, car il ne se représentera probablement pas deux fois ! Bouger, s’allonger, se mouiller les pieds, bref ne jamais céder à la facilité. Connaître parfaitement son appareil pour pouvoir en ajuster rapidement les réglages le moment venu. Et un dernier conseil : ne jamais (se) mettre en danger. 

Un moment préféré dans ta vie de photographe ? Un shooting exceptionnel, une rencontre… ? 

L’émotion d’un instant photographique n'est pas toujours révélée par l'image réalisée... Une photo peut être moyennement réussie mais représenter un instant fantastique pour le photographe. Pendant l’éruption de Fagradalsfjall fin juillet 2021, le volcan était dans le brouillard. Dépités car il s’agissait de mon dernier jour sur place, j'étais alors parti chercher la lumière ailleurs... Puis dans la soirée, j'ai vu au loin un panache de fumée et quelques lueurs. J'ai sauté sur mon sac photo et j'ai crapahuté dans la lumière du soleil de minuit pour passer la « nuit » à observer le spectacle, alors que je devais partir à l’aube aux Féroé ; il était trop tard pour en faire des photos vraiment remarquables, mais quel moment merveilleux ! Ne jamais se décourager et toujours tenter sa chance ! 

Quels sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories et générations ? 

Ansel Adams est une immense source d’inspiration, mais Daniel Kordan est le photographe contemporain qui m’a vraiment donné goût à la photographie de paysage et m’a permis de comprendre comment penser, dès la prise de vue, à la post-production que je vais réaliser sur mes photos. Cette anticipation est devenue essentielle dans mon processus de travail. Plus près de nous, David Henrot m’étonne toujours dans sa capacité à restituer des paysages d’une grande beauté avec cette atmosphère dramatique et une gestion du clair-obscur toujours saisissante.

WW : Tu aurais aimé faire quoi dans la vie, si tu n’avais pas été photographe ? 

Vétérinaire dans un parc national Africain ? Explorateur ? Ou pourquoi pas organisateur de voyages pour des personnes qui recherchent l’originalité et souhaitent sortir de sentiers battus ?

Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ? 

Oui bien sûr, mais nous n’en avons pas toujours conscience. Tout d’abord il y a une histoire et un travail complexe derrière chaque photo et cela peut rendre cet émerveillement unique. Idem en ce qui concerne le support et la mise en valeur d’une photo : nous consommons tant d’images sur écran, nous zappons si vite que nous perdons de vue la dimension artistique de la photographie et sa capacité à habiller des lieux de vie. Alors si une photo vous plait, faites-la tirer, ne la gardez pas seulement comme fond d’écran, vous ne le regretterez jamais. Je n’oublierai pas l’instant où j’ai découvert le premier tirage Fine Art d’une de mes photos : je n’en croyais pas mes yeux, tout simplement !  

Un dernier conseil pour améliorer notre relation à la nature et notre environnement ? 

Question piège pour un photographe de voyage lui-même confronté à un dilemme : comment continuer à voyager en restant proche de la nature et sans la mettre en danger… Je ne peux qu’humblement inviter chacun d’entre nous, photographe ou non, à faire preuve de bon sens. Prenons le temps d’observer, d’écouter et de profiter respectueusement de ce que la nature nous offre, ne la consommons pas comme un vulgaire produit. La compensation carbone est aussi une partie de la solution, à condition qu'elle ne nous pousse pas à toujours plus d'impact...

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Water mountain, Disko Bay, Groenland

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Dancers, Sumba Island, Indonésie

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Surfin'lofoten, Lofoten Islands, Norvège

Laurent GUIGUE

Dérive, Disko Bay, Groenland

Laurent GUIGUE

Fire on ice, Disko Bay, Groenland

Laurent GUIGUE

Édition limitée

NATURE FINE ART : papier d'art, encres pigmentaires, 10 à 999 exemplaires maximum.
OPEN & FRAME : collection prêt à encadrer limitée à 3 000 exemplaires.