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Gurcharan Roopra
Gurcharan Roopra
A propos
Gurcharan Roopra voit le jour et grandi à Nairobi, au Kenya. Dès son plus jeune âge il est attiré par la nature et l'environnement de ses premières années l'imprègne pour toujours. Après un diplôme d'ingénieur automobile, Gurcharan travaille au Royaume-Uni pendant dix ans, mais l'espace et la liberté de la brousse lui manquent cruellement. En 2012 il décide de rentrer définitivement au Kenya. Son retour coïncide avec son intérêt grandissant pour la photographie. Ce qui avait commencé comme un passe-temps s'enracine en lui au point qu'il consacre sa vie à la photographie animalière et devient l'un des photographes de nature les plus réputés d'Afrique. Pleinement engagé dans la défense de la planète, il réserve aussi beaucoup de son temps et son énergie à de nombreux projets de conservation au Kenya.
Les mots de l’auteur
Le voyage photographique a commencé comme tout le monde, avec du matériel bon marché, sans même comprendre ce que f/2.8 signifiait et luttant toujours pour obtenir des images nettes. Je photographiais tout ce que je voyais, sans même tenir compte de la composition. J'ai rempli toutes mes cartes avec 99% de fichiers à jeter, mais c'est un chemin qu'il fallait emprunter. Puis vint le moment où j'ai réalisé que je répétais sans fin la même photo de lion ou presque et j'ai commencé à essayer des choses différentes, en cherchant à connecter l'art et la faune. Ce fût sûrement l'étape la plus difficile, mais lorsque j'ai compris que toutes les plus belles prises de vues venaient tout droit de mon âme, les images ont commencé à arriver. Je n'accroche pas toutes les photos que je prends bien sûr, mais il n'y a pas de mal à essayer !
Interview express
Wilder Wall : Quel est ton parcours ? Qu'est-ce qui t'as conduit à la photographie et plus particulièrement à la photographie animalière ?
Gurcharan Roopra : Je suis né au Kenya, mais j'ai vécu 10 ans au Royaume-Uni, où j'ai étudié comme ingénieur automobile et j'ai fini comme chef de projet dans la fabrication. Les 10 années passées loin du Kenya m'ont fait réaliser à quel point nous tenons la nature pour acquise. Mon intérêt pour la photographie combiné à un retour à la nature m'ont conduit vers la photographie animalière.
Wilder Wall : Pourquoi as-tu souhaité être ambassadeur de Solio Game Reserve au Kenya ?
Gurcharan Roopra : L'emplacement est tellement incroyable. Dans cette vallée qui s'étend entre le Mont Kenya et la chaîne de montagnes de l'Aberdare (160 km de long), il a un modèle météorologique tout à fait unique. Les nuits froides mènent à des matins brumeux exceptionnels pour la photographie. J'ai tellement de belles photos de cet endroit.
Wilder Wall : As-tu une préférence pour une espèce animale dans l'objectif ou plus généralement un sujet photographique ?
Gurcharan Roopra : J'aime combiner les éléments, la lumière, la météo (nuages), les forêts, les plaines, pour mener à une histoire, un sens de la nature. J'ai commencé par suivre les lions, mais ils dorment toute la journée et cela peut être très ennuyeux pour un créatif. J'ai essayé de capturer différents sujets et les zèbres m'ont donné mes premières photos primées. Ces derniers temps je passe beaucoup de temps avec les girafes et les rhinocéros. Je ne vais jamais dans un parc sans mon appareil photo, mais la seule véritable passion pour moi c'est la photographie, donc quel que soit le sujet, si je peux obtenir une composition exceptionnelle, peu importe quel sujet.
Wilder Wall : La photo pour toi c’est un art, une passion, une façon d’être au plus près de la nature... un plaidoyer pour la vie ?
Gurcharan Roopra : Je suis tout à fait d'accord, ce mode de vie m'a vraiment apporté un équilibre. Aller dans la nature, essayer de capter l'actualité de la brousse pour voir quels animaux sont passés, puis essayer de les pister pour enfin les rencontrer, c'est vraiment épanouissant. J'aime l'idée qu'après une journée frustrante au bureau, dès que je suis dans le parc, tout mon état d'esprit change, la vitesse des pensées... mes meilleures nuits de sommeil sont toujours après avoir visité le parc.
Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Qu'essais-tu de raconter, de transmettre à travers tes images ?
Gurcharan Roopra : C'est plus difficile à définir que je ne l'aurais imaginé... Je dirais que mes clichés ne sont pas fais pour afficher un style ou transmettre une histoire, ils sont plutôt l'expression de mon ressenti, quand dans le parc, j'attends le moment où les nuages sont parfaits, une girafe traverse ces plaines sans fin, ou un rhinocéros apparait au milieu d'une forêt brumeuse. Et c'est pareil lorsqu'il s'agit de retenir une image. Je suis plutôt guidé par mon ressenti, celle qui me touche le plus. On peut appeler cela le style, moi je parlerais plutôt de mon sentiment de connexion.
Wilder Wall : Quel est le Top 3 de tes photographes préférés, toutes catégories ?
Gurcharan Roopra : J'admire vraiment le travail de Marsel Van Oosten, il y a quelque chose de tellement différent dans ses images. J'ajouterais Federico Veronesi et Ami Vitale.
Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo Nature ? Connaissance, engagement physique, patience, observation, ... amour ?
Gurcharan Roopra : Comme toutes les choses dans la vie, c'est une combinaison de nombreux éléments associés. Une des clés qui m'a aidé est l'observation et la compréhension. Essayer de comprendre ce qui va se passer ensuite en vous donnant quelques secondes ou minutes précieuses pour vous préparer avant que cela n'arrive. Vous devez être dans le parc tôt ou tard le soir pour profiter de la meilleure lumière, connaître les bons emplacements et où se trouveront les animaux. Bien sûr la patience d'attendre que le moment se produise. Et puis tout s'enchaîne à un moment donné. Vous devez également consacrer beaucoup de ressources, de grands objectifs, des boitiers plus rapides, des voyages qui s'enchainent, des frais... tout cela pour le seul amour de la faune et de la photographie.
Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. En quoi l'émerveillement photographique peut-être utile au monde ?
Gurcharan Roopra : Nos captures photographiques relient de nombreuses personnes à la nature, d'abord juste pour l'art de la photo, mais j'ai vu à plusieurs reprises que cela conduit à un intérêt pour l'endroit où l'image a été faite, à visiter le parc bien sûr, et c'est là que la nature vous prend. Vous appréciez alors la nature avec une sensibilité écologique. Nous devons tous travailler vers un objectif commun et sauver notre planète sacrée.
Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l'environnement, à la nature ?
Gurcharan Roopra : Mettez vous à la photographie : )
Allez à sa rencontre avec quelqu'un qui le comprend, pas seulement un chauffeur. Votre meilleure compréhension mènera sûrement à une meilleure connexion.
Life warrior, Samburu, Kenya
Gurcharan ROOPRA
Interview express
Wilder Wall : Quel est ton parcours ? Qu'est-ce qui t'as conduit à la photographie et plus particulièrement à la photographie animalière ?
Gurcharan Roopra : Je suis né au Kenya, mais j'ai vécu 10 ans au Royaume-Uni, où j'ai étudié comme ingénieur automobile et j'ai fini comme chef de projet dans la fabrication. Les 10 années passées loin du Kenya m'ont fait réaliser à quel point nous tenons la nature pour acquise. Mon intérêt pour la photographie combiné à un retour à la nature m'ont conduit vers la photographie animalière.
Wilder Wall : Pourquoi as-tu souhaité être ambassadeur de Solio Game Reserve au Kenya ?
Gurcharan Roopra : L'emplacement est tellement incroyable. Dans cette vallée qui s'étend entre le Mont Kenya et la chaîne de montagnes de l'Aberdare (160 km de long), il a un modèle météorologique tout à fait unique. Les nuits froides mènent à des matins brumeux exceptionnels pour la photographie. J'ai tellement de belles photos de cet endroit.
Wilder Wall : As-tu une préférence pour une espèce animale dans l'objectif ou plus généralement un sujet photographique ?
Gurcharan Roopra : J'aime combiner les éléments, la lumière, la météo (nuages), les forêts, les plaines, pour mener à une histoire, un sens de la nature. J'ai commencé par suivre les lions, mais ils dorment toute la journée et cela peut être très ennuyeux pour un créatif. J'ai essayé de capturer différents sujets et les zèbres m'ont donné mes premières photos primées. Ces derniers temps je passe beaucoup de temps avec les girafes et les rhinocéros. Je ne vais jamais dans un parc sans mon appareil photo, mais la seule véritable passion pour moi c'est la photographie, donc quel que soit le sujet, si je peux obtenir une composition exceptionnelle, peu importe quel sujet.
Wilder Wall : La photo pour toi c’est un art, une passion, une façon d’être au plus près de la nature... un plaidoyer pour la vie ?
Gurcharan Roopra : Je suis tout à fait d'accord, ce mode de vie m'a vraiment apporté un équilibre. Aller dans la nature, essayer de capter l'actualité de la brousse pour voir quels animaux sont passés, puis essayer de les pister pour enfin les rencontrer, c'est vraiment épanouissant. J'aime l'idée qu'après une journée frustrante au bureau, dès que je suis dans le parc, tout mon état d'esprit change, la vitesse des pensées... mes meilleures nuits de sommeil sont toujours après avoir visité le parc.
Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Qu'essais-tu de raconter, de transmettre à travers tes images ?
Gurcharan Roopra : C'est plus difficile à définir que je ne l'aurais imaginé... Je dirais que mes clichés ne sont pas fais pour afficher un style ou transmettre une histoire, ils sont plutôt l'expression de mon ressenti, quand dans le parc, j'attends le moment où les nuages sont parfaits, une girafe traverse ces plaines sans fin, ou un rhinocéros apparait au milieu d'une forêt brumeuse. Et c'est pareil lorsqu'il s'agit de retenir une image. Je suis plutôt guidé par mon ressenti, celle qui me touche le plus. On peut appeler cela le style, moi je parlerais plutôt de mon sentiment de connexion.
Wilder Wall : Quel est le Top 3 de tes photographes préférés, toutes catégories ?
Gurcharan Roopra : J'admire vraiment le travail de Marsel Van Oosten, il y a quelque chose de tellement différent dans ses images. J'ajouterais Federico Veronesi et Ami Vitale.
Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo Nature ? Connaissance, engagement physique, patience, observation, ... amour ?
Gurcharan Roopra : Comme toutes les choses dans la vie, c'est une combinaison de nombreux éléments associés. Une des clés qui m'a aidé est l'observation et la compréhension. Essayer de comprendre ce qui va se passer ensuite en vous donnant quelques secondes ou minutes précieuses pour vous préparer avant que cela n'arrive. Vous devez être dans le parc tôt ou tard le soir pour profiter de la meilleure lumière, connaître les bons emplacements et où se trouveront les animaux. Bien sûr la patience d'attendre que le moment se produise. Et puis tout s'enchaîne à un moment donné. Vous devez également consacrer beaucoup de ressources, de grands objectifs, des boitiers plus rapides, des voyages qui s'enchainent, des frais... tout cela pour le seul amour de la faune et de la photographie.
Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. En quoi l'émerveillement photographique peut-être utile au monde ?
Gurcharan Roopra : Nos captures photographiques relient de nombreuses personnes à la nature, d'abord juste pour l'art de la photo, mais j'ai vu à plusieurs reprises que cela conduit à un intérêt pour l'endroit où l'image a été faite, à visiter le parc bien sûr, et c'est là que la nature vous prend. Vous appréciez alors la nature avec une sensibilité écologique. Nous devons tous travailler vers un objectif commun et sauver notre planète sacrée.
Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l'environnement, à la nature ?
Gurcharan Roopra : Mettez vous à la photographie : )
Allez à sa rencontre avec quelqu'un qui le comprend, pas seulement un chauffeur. Votre meilleure compréhension mènera sûrement à une meilleure connexion.
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7 photographies
Pink way, Magadi Lake, Kenya
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Darkness Queen, Nairobi National Park, Kenya
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Chasseresse, Masai Mara, Kenya
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The Lion King, Serengeti, Tanzanie
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Life arteries, Lac Natron, Kenya
Gurcharan ROOPRA
Édition limitée
NATURE FINE ART : papier d'art, encres pigmentaires, 10 à 999 exemplaires maximum.
OPEN & FRAME : collection prêt à encadrer limitée à 3 000 exemplaires.
Magadi Colors, Magadi Lake, Kenya
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